Ce numéro se penche sur les habitats des castors, des termites, des républicains sociaux ou encore des vers de terre, en étudiant la diversité de leurs formes et de leurs fonctions. Que comprenons-nous de la manière dont les animaux vivent en observant leurs architectures ? Comment sommes-nous capables de créer, en les imitant, des conditions d’hospitalité pour la faune sauvage ?
Ce numéro s’intéresse à ce que les constructions animales nous disent de leurs manières de vivre, en famille, en société élargie et avec d’autres cohabitants, humains compris. Nous tentons de restituer, par l’éthologie, la biologie de l’évolution, l’observation naturaliste ou encore la littérature, la vie sociale et domestique des castors, des abeilles, des termites, des hirondelles, des vers de terre ou celle d’une couleuvre dans le cellier d’une maison.
Enfin, ce numéro s’intéresse aux dispositifs artificiels - nichoirs, gîtes, hôtels à insectes, etc. – dans le contexte de projets de conservation ou d’espaces agricoles. Partant de l’échelle de ces dispositifs artificiels et d’une réflexion sur leur conception, le numéro cherche à élargir la focale pour proposer une réflexion sur les conditions d’une hospitalité pour la faune sauvage dans des milieux dégradés.
pp16-23 : l'article "Cultures du sauvage " consacré à la Tour du Valat